Arthroplastie

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Quand les traitements classiques ne donnent pas de résultats satisfaisants et que la chirurgie n’est pas contre-indiquée, l’arthroplastie permet d’intervenir sur les articulations comme la hanche, le genou, l’épaule, les vertèbres lombaires ou les orteils pour les remplacer par des prothèses lorsque c’est nécessaire. Toutes les infos dans notre article.

Arthroplastie : définition

Une arthroplastie désigne une intervention chirurgicale sur une articulation (hanche, genou, épaule par exemple) pour en améliorer la mobilité.

Une prothèse peut être mise en place durant cette opération.

Bon à savoir : l’efficacité d’une arthroplastie est souvent limitée par l’usure des prothèses qu’il faudra alors remplacer. En moyenne, les résultats de l’opération restent satisfaisants pendant une dizaine d’années.

Dans quels cas une arthroplastie est-elle indiquée ?

Une arthroplastie peut être recommandée dès lors qu’une articulation ne fonctionne plus correctement. Les articulations peuvent être touchées par :

  • de l’arthrose (usure de l’articulation),
  • une arthrite (inflammation de l’articulation),
  • une blessure (fracture par exemple),
  • un cancer (lorsque la tumeur a atteint l’articulation et qu’il faut la retirer).

Techniques d’arthroplastie

Arthroplastie simple

On parle d’arthroplastie simple lorsque l’intervention ne nécessite pas la pose d’une prothèse. C’est le cas d’une arthroplastie simple dans le traitement chirurgical de l’orteil en marteau.

Arthroplastie complexe

On parle d’arthroplastie complexe lorsqu’il faut remplacer une partie ou toute l’articulation malade par une prothèse. C’est souvent le cas pour une arthroplastie de la hanche ou une arthroplastie du genou.

Arthroplastie partielle

L’arthroplastie est partielle lorsque l’intervention chirurgicale a lieu sur une seule des deux parties de l’articulation.

Arthroplastie totale

L’arthroplastie est totale lorsque les deux parties de l’articulation sont concernées.

Hanche, genou, épaule, lombaire : arthroplastie les plus courantes

Arthroplastie de la hanche

L’articulation de la hanche, qui relie l’os de la cuisse (appelé fémur) au bassin, peut être touchée par des maladies nommées coxopathies. Il peut s’agir d’arthrose, on parle alors de coxarthrose.

Quand on doit remplacer l’articulation de la hanche complètement, on parle de prothèse totale de la hanche (aussi appelée PTH).

Une arthroplastie de la hanche peut faire suite à une chute ayant causé une fracture du col du fémur.

Arthroplastie du genou

L’articulation du genou relie les os du mollet (le tibia et la fibula qu’on appelait auparavant péroné) à l’os de la cuisse (le fémur).

Elle peut être touchée par de l’arthrose mais aussi par une arthrite (inflammation de l’articulation) comme la polyarthrite rhumatoïde.

Arthroplastie de l’épaule

L’articulation de l’épaule relie l’omoplate à l’os du bras (appelé humérus).

Quand l’arthroplastie de l’épaule concerne les deux parties de l’articulation, une technique dite de prothèse inversée d’épaule consiste à poser une prothèse dont le fonctionnement est à l’inverse de l’orientation naturelle (une partie arrondie est fixée à l’omoplate et vient se poser dans un creux créé dans l’humérus).

Cette technique aurait l’avantage de soulager les muscles et les tendons de l’épaule.

Arthroplastie lombaire

Les articulations lombaires relient les os de la colonne vertébrale dans le bas du dos. On parle de disque intervertébral. C’est ce disque que l’on cherche à remplacer en cas d’arthroplastie lombaire. Un disque endommagé peut créer une hernie discale (un nerf comprimé par le disque provoque d’intenses douleurs).

L’arthroplastie discale consiste à retirer la hernie discale en effectuant un curetage du disque malade et en le remplaçant par une prothèse.

En cas de lombalgie sévère et quand les disques ne peuvent être remplacés, l’arthodèse lombaire consiste à fixer les deux vertèbres entre elles.

Arthroplastie : déroulement

Avant l’intervention, le médecin aide au choix d’une prothèse si besoin et une consultation avec un médecin anesthésiste est obligatoire.

Quand cela est possible, les techniques actuelles de chirurgie permettent d’intervenir en réalisant de petites incisions, on parle de techniques mini-invasives.

Après l’opération, une rééducation avec séances de kinésithérapie est à prévoir. Un traitement anticoagulant peut être prescrit.

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