Torticolis chronique : signe d'une arthrose

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Torticolis chronique

 

Le torticolis correspond à une contracture des muscles du cou. Très douloureux, il se soigne assez facilement.

Cela dit, dès l’instant où il devient chronique, il faut le surveiller car il peut cacher autre chose : arthrose, infection, hernie, etc.

Reconnaître un torticolis

Le torticolis est une douleur musculaire classique, située au niveau de cou :

  • Souvent aigu, il survient le plus souvent après :
    • un coup de froid ;
    • un mouvement brusque de la tête ;
    • une nuit de sommeil où l'on se serait mal positionné : tête tournée d'un côté pendant un laps de temps plus ou moins long.
  • Le torticolis disparaît en général en quelques jours. Pendant ce laps de temps, il est cependant préférable de prendre quelques précautions :
    • Il faut éviter de mobiliser le cou : en portant une minerve par exemple ;
    • On peut également le soulager en appliquant de la chaleur localement.

Lorsque le torticolis revient de façon répétée, il faut suspecter une pathologie sous-jacente.

Réagir en cas de torticolis chroniques

Lorsqu'un torticolis se renouvelle de manière fréquente, il faut s'inquiéter : la douleur et la gêne sont quasiment constantes, même si la douleur est plus diffuse qu’en cas de torticolis « traditionnel ».

Un torticolis chronique peut cacher une pathologie plus embêtante :

  • une arthrose cervicale ;
  • une polyarthrite rhumatoïde ;
  • des troubles neurologiques ;
  • une scoliose ;
  • une hernie discale ;
  • une infection : tuberculose ou staphylocoque par exemple.

Pour soigner un torticolis chronique, le traitement est sensiblement le même que celui d’un torticolis classique mais si les douleurs persistent, vous pouvez :

  • essayer la kinésithérapie : elle doit être pratiquée en dehors des périodes de douleur, par un spécialiste ;
  • utiliser du botox :
    • son action permet de paralyser temporairement les muscles : leurs contractions sont donc affaiblies ;
    • cela dit, il n’est efficace que 2 ou 3 mois ;
  • faire un bilan global d’ostéoporose.

Ces pros peuvent vous aider

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